Dimanche des Rameaux et de la Passion – Année B

Dimanche 24 mars 2024 – 11h00

Evangile 
Saint Marc (Mc 14, 1 – 15, 47) « La Passion de notre Seigneur Jésus Christ »

La fête de la Pâque et des pains sans levain allait avoir lieu deux jours après. Les grands prêtres et les scribes cherchaient comment arrêter Jésus par ruse, pour le faire mourir. Car ils se disaient : « Pas en pleine fête, pour éviter des troubles dans le peuple. » Jésus se trouvait à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux. Pendant qu’il était à table, une femme entra, avec un flacon d’albâtre contenant un parfum très pur et de grande valeur. Brisant le flacon, elle lui versa le parfum sur la tête. Or, de leur côté, quelques-uns s’indignaient : « À quoi bon gaspiller ce parfum ? On aurait pu, en effet, le vendre pour plus de trois cents pièces d’argent, que l’on aurait données aux pauvres. » Et ils la rudoyaient. Mais Jésus leur dit : « Laissez-la ! Pourquoi la tourmenter ? Il est beau, le geste qu’elle a fait envers moi. Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, et, quand vous le voulez, vous pouvez leur faire du bien ; mais moi, vous ne m’avez pas pour toujours. Ce qu’elle pouvait faire, elle l’a fait. D’avance elle a parfumé mon corps pour mon ensevelissement. Amen, je vous le dis : partout où l’Évangile sera proclamé – dans le monde entier –, on racontera, en souvenir d’elle, ce qu’elle vient de faire. »

Judas Iscariote, l’un des Douze, alla trouver les grands prêtres pour leur livrer Jésus. À cette nouvelle, ils se réjouirent et promirent de lui donner de l’argent. Et Judas cherchait comment le livrer au moment favorable.
Le premier jour de la fête des pains sans levain, où l’on immolait l’agneau pascal, les disciples de Jésus lui disent : « Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs pour que tu manges la Pâque ? » Il envoie deux de ses disciples en leur disant : « Allez à la ville ; un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre. Suivez-le, et là où il entrera, dites au propriétaire : “Le Maître te fait dire : Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?” Il vous indiquera, à l’étage, une grande pièce aménagée et prête pour un repas. Faites-y pour nous les préparatifs. » Les disciples partirent, allèrent à la ville ; ils trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque.

Le soir venu, Jésus arrive avec les Douze. Pendant qu’ils étaient à table et mangeaient, Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : l’un de vous, qui mange avec moi, va me livrer. » Ils devinrent tout tristes et, l’un après l’autre, ils lui demandaient : « Serait-ce moi ? » Il leur dit : « C’est l’un des Douze, celui qui est en train de se servir avec moi dans le plat. Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux celui par qui
le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là ! »  Pendant le repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit, le leur donna, et dit : « Prenez, ceci est mon corps. » Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce, il la leur donna, et ils en burent tous. Et il leur dit : « Ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude. Amen, je vous le dis : je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, dans le royaume de Dieu. »

Après avoir chanté les psaumes, ils partirent pour le mont des Oliviers. Jésus leur dit : « Vous allez tous être exposés à tomber, car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis seront dispersées. Mais, une fois ressuscité, je vous précéderai en Galilée. » Pierre lui dit alors : « Même si tous viennent à tomber, moi, je ne tomberai pas. » Jésus lui répond : « Amen, je te le dis : toi, aujourd’hui, cette nuit même, avant que le coq chante deux fois, tu m’auras renié trois fois. » Mais lui reprenait de plus belle : « Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas. » Et tous en disaient autant.
Ils parviennent à un domaine appelé Gethsémani. Jésus dit à ses disciples : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais prier. » Puis il emmène avec lui Pierre, Jacques et Jean, et commence à ressentir frayeur et angoisse. Il leur dit : « Mon âme est triste à mourir. Restez ici et veillez. » Allant un peu plus loin, il tombait à terre et priait pour que, s’il était possible, cette heure s’éloigne de lui. Il disait : « Abba… Père, tout est possible pour toi. Éloigne de moi cette coupe. Cependant, non pas ce que moi, je veux, mais ce que toi, tu veux ! » Puis il revient et trouve les disciples endormis. Il dit à Pierre : « Simon, tu dors ! Tu n’as pas eu la force de veiller seulement une heure ? Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible. » De nouveau, il s’éloigna et pria, en répétant les mêmes paroles. Et de nouveau, il vint près des disciples qu’il trouva endormis, car leurs yeux étaient alourdis de sommeil. Et eux ne savaient que lui répondre. Une troisième fois, il revient et leur dit : « Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer. C’est fait ; l’heure est venue : voici que le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs. Levez-vous ! Allons ! Voici qu’il est proche, celui qui me livre. »

Jésus parlait encore quand Judas, l’un des Douze, arriva et avec lui une foule armée d’épées et de bâtons, envoyée par les grands prêtres, les scribes et les anciens. Or, celui qui le livrait leur avait donné un signe convenu : « Celui que j’embrasserai, c’est lui : arrêtez-le, et emmenez-le sous bonne garde. » À peine arrivé, Judas, s’approchant de Jésus, lui dit : « Rabbi ! » Et il l’embrassa. Les autres mirent la main sur lui et l’arrêtèrent. Or un de ceux qui étaient là tira son épée, frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l’oreille. Alors Jésus leur déclara : « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus vous saisir de moi, avec des épées et des bâtons ? Chaque jour, j’étais auprès de vous dans le Temple en train d’enseigner, et vous ne m’avez pas arrêté. Mais c’est pour que les Écritures s’accomplissent. » Les disciples l’abandonnèrent et s’enfuirent tous. Or, un jeune homme suivait Jésus ; il n’avait pour tout vêtement qu’un drap. On essaya de l’arrêter. Mais lui, lâchant le drap, s’enfuit tout nu.

Ils emmenèrent Jésus chez le grand prêtre. Ils se rassemblèrent tous, les grands prêtres, les anciens et les scribes. Pierre avait suivi Jésus à distance, jusqu’à l’intérieur du palais du grand prêtre, et là, assis avec les gardes, il se chauffait près du feu. Les grands prêtres et tout le Conseil suprême cherchaient un témoignage contre Jésus pour le faire mettre à mort, et ils n’en trouvaient pas. De fait, beaucoup portaient de faux témoignages contre Jésus, et ces témoignages ne concordaient pas. Quelques-uns se levèrent pour porter contre lui ce faux témoignage : « Nous l’avons entendu dire : “Je détruirai ce sanctuaire fait de main d’homme, et en trois jours j’en rebâtirai un autre qui ne sera pas fait de main d’homme.” » Et même sur ce point, leurs témoignages n’étaient pas concordants. Alors s’étant levé, le grand prêtre, devant tous, interrogea Jésus : « Tu ne réponds rien ? Que dis-tu des témoignages qu’ils portent contre toi ? » Mais lui ­gardait le silence et ne répondait rien. Le grand prêtre l’interrogea de nouveau : « Es-tu le Christ, le Fils du Dieu béni ? » Jésus lui dit : « Je le suis. Et vous verrez le Fils de l’homme siéger à la droite du Tout-Puissant, et venir parmi les nuées du ciel. » Alors, le grand prêtre déchire ses vêtements et dit : « Pourquoi nous faut-il encore des témoins ? Vous avez entendu le blasphème. Qu’en pensez-vous ? » Tous prononcèrent qu’il méritait la mort. Quelques-uns se mirent à cracher sur lui, couvrirent son visage d’un voile, et le giflèrent, en disant : « Fais le prophète ! » Et les gardes lui donnèrent des coups.
Comme Pierre était en bas, dans la cour, arrive une des jeunes servantes du grand prêtre. Elle voit Pierre qui se chauffe, le dévisage et lui dit : « Toi aussi, tu étais avec Jésus de Nazareth ! » Pierre le nia : « Je ne sais pas, je ne comprends pas de quoi tu parles. » Puis il sortit dans le vestibule, au dehors. Alors un coq chanta. La servante, ayant vu Pierre, se mit de nouveau à dire à ceux qui se trouvaient là : « Celui-ci est l’un d’entre eux ! » De nouveau, Pierre le niait. Peu après, ceux qui se trouvaient là lui disaient à leur tour : « Sûrement tu es l’un d’entre eux ! D’ailleurs, tu es galiléen. » Alors il se mit à protester violemment et à jurer : « Je ne connais pas cet homme dont vous parlez. » Et aussitôt, pour la seconde fois, un coq chanta. Alors Pierre se rappela cette parole que Jésus lui avait dite : « Avant que le coq chante deux fois, tu m’auras renié trois fois. » Et il fondit en larmes.
Dès le matin, les grands prêtres convoquèrent les anciens et les scribes, et tout le Conseil suprême. Puis, après avoir ligoté Jésus, ils l’emmenèrent et le livrèrent à Pilate. Celui-ci l’interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus répondit : « C’est toi-même qui le dis. » Les grands prêtres multipliaient contre lui les accusations. Pilate lui demanda à nouveau : « Tu ne réponds rien ? Vois toutes les accusations qu’ils portent contre toi. » Mais Jésus ne répondit plus rien, si bien que Pilate fut étonné.

À chaque fête, il leur relâchait un prisonnier, celui qu’ils demandaient. Or, il y avait en prison un dénommé Barabbas, arrêté avec des émeutiers pour un meurtre qu’ils avaient commis lors de l’émeute. La foule monta donc chez Pilate, et se mit à demander ce qu’il leur accordait d’habitude. Pilate leur répondit : « Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? » Il se rendait bien compte que c’était par jalousie que les grands prêtres l’avaient livré. Ces derniers soulevèrent la foule pour qu’il leur relâche plutôt Barabbas. Et comme Pilate reprenait : « Que voulez-vous donc que je fasse de celui que vous appelez le roi des Juifs ? », de nouveau ils crièrent : « Crucifie-le ! » Pilate leur disait : « Qu’a-t-il donc fait de mal ? » Mais ils crièrent encore plus fort : « Crucifie-le ! » Pilate, voulant contenter la foule, relâcha Barabbas et, après avoir fait flageller Jésus, il le livra pour qu’il soit crucifié. Les soldats l’emmenèrent à l’intérieur du palais, c’est-à-dire dans le Prétoire. Alors ils rassemblent toute la garde, ils le revêtent de pourpre, et lui posent sur la tête une couronne d’épines qu’ils ont tressée. Puis ils se mirent à lui faire des salutations, en disant : « Salut, roi des Juifs ! » Ils lui frappaient la tête avec un roseau, crachaient sur lui, et s’agenouillaient pour lui rendre hommage. Quand ils se furent bien moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau de pourpre, et lui remirent ses vêtements.

Puis, de là, ils l’emmènent pour le crucifier, et ils réquisitionnent, pour porter sa croix, un passant, Simon de Cyrène, le père d’Alexandre et de Rufus, qui revenait des champs. Et ils amènent Jésus au lieu dit Golgotha, ce qui se traduit : Lieu-du-Crâne (ou Calvaire). Ils lui donnaient du vin aromatisé de myrrhe ; mais il n’en prit pas. Alors ils le crucifient, puis se partagent ses vêtements, en tirant au sort pour savoir la part de chacun. C’était la troisième heure (c’est-à-dire : neuf heures du matin) lorsqu’on le crucifia. L’inscription indiquant le motif de sa condamnation portait ces mots : « Le roi des Juifs ». Avec lui ils crucifient deux bandits, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche. Les passants l’injuriaient en hochant la tête ; ils disaient : « Hé ! toi qui détruis le Sanctuaire et le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même, descends de la croix ! » De même, les grands prêtres se moquaient de lui avec les scribes, en disant entre eux : « Il en a sauvé d’autres, et il ne peut pas se sauver lui-même ! Qu’il descende maintenant de la croix, le Christ, le roi d’Israël ; alors nous verrons et nous croirons. » Même ceux qui étaient crucifiés avec lui l’insultaient.

Quand arriva la sixième heure (c’est-à-dire : midi), l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure. Et à la neuvième heure, Jésus cria d’une voix forte : « Éloï, Éloï, lema sabactani ? », ce qui se traduit : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » L’ayant entendu, quelques-uns de ceux qui étaient là disaient : « Voilà qu’il appelle le prophète Élie ! » L’un d’eux courut tremper une éponge dans une boisson vinaigrée, il la mit au bout d’un roseau, et il lui donnait à boire, en disant : « Attendez ! Nous verrons bien si Élie vient le descendre de là ! » Mais Jésus, poussant un grand cri, expira.
(Ici on fléchit le genou et on s’arrête un instant)

Le rideau du Sanctuaire se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas. Le centurion qui était là en face de Jésus, voyant comment il avait expiré, déclara : « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! »

Il y avait aussi des femmes, qui observaient de loin, et parmi elles, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques le Petit et de José, et Salomé, qui suivaient Jésus et le servaient quand il était en Galilée, et encore beaucoup d’autres, qui étaient montées avec lui à Jérusalem. Déjà il se faisait tard ; or, comme c’était le jour de la Préparation, qui précède le sabbat, Joseph d’Arimathie intervint. C’était un homme influent, membre du Conseil, et il attendait lui aussi le règne de Dieu. Il eut l’audace d’aller chez Pilate pour demander le corps de Jésus. Pilate s’étonna qu’il soit déjà mort ; il fit appeler le centurion, et l’interrogea pour savoir si Jésus était mort depuis longtemps. Sur le rapport du centurion, il permit à Joseph de prendre le corps. Alors Joseph acheta un linceul, il descendit Jésus de la croix, l’enveloppa dans le linceul et le déposa dans un tombeau qui était creusé dans le roc. Puis il roula une pierre contre l’entrée du tombeau.
Or, Marie Madeleine et Marie, mère de José, observaient l’endroit où on l’avait mis.

Déroulés de messe

Prévoir la vasque d’eau pour la bénédiction à l’entrée de l’église

 

Entrée : Tous les ministres (Célébrant, diacre, servants, lecteurs, eucharistie) sont réunis à l’entrée avec les deux battants ouverts.

 

Mot d’accueil (lu par l’animateur) :

Bienvenue à tous, frères et sœurs. Voici que s’ouvre devant nous la Semaine Sainte. En acclamant Jésus avec nos rameaux, nous disons que nous voulons marcher à sa suite sur ce chemin où il est acclamé par les foules, où il ira jusqu’au bout de l’amour, en partageant le pain et en donnant sa vie. Oui, acclamons « Celui qui vient au nom du Seigneur » !

 

Salutations du Célébrant puis :

 

Frères et sœurs, voici que s’ouvre devant nous la semaine du grand passage, la Semaine Sainte. Nous sommes venus acclamer le Christ Seigneur et nous portons ces rameaux, signes de la vie qui renaît au seuil du printemps. C’est Jésus

que nous suivrons au fil de ces jours, dans son entrée triomphale à Jérusalem, dans sa montée au Calvaire, jusqu’à la lumière du matin de Pâques. Acclamons le Christ, celui qui vient au nom du Seigneur !

 

Prière de bénédiction des rameaux :

 

 

Dieu notre Père, tu nous as tant aimés que tu nous as donné ton Fils unique. Nous voulons l’accueillir en proclamant qu’il est le Sauveur des hommes en qui nous devenons tes enfants. Nous tenons en mains des rameaux signes du printemps nouveau qui va se lever sur le monde. Bénis-les Seigneur, et bénis les demeures dans lesquelles nous les rapporterons. Fais de nous de vrais disciples du Christ qui se laissent guider par lui jusqu’à la Jérusalem céleste où il vit et règne avec toi et le Saint Esprit pour les siècles des siècles. — Amen

 

Chant : Hosanna de la Communauté du Chemin Neuf

 

R/ Hosanna, Hosanna, Hosanna au plus haut des cieux ! (bis)

 

  1. Seigneur, nous te chantons, De tout cœur te louons.

Sois exalté, Seigneur mon Dieu ; Hosanna au plus haut des cieux !

 

  1. Nous célébrons ton Nom, D’un cœur reconnaissant.

Tu es le Seigneur glorieux ; Hosanna au plus haut des cieux !

 

  1. Car le ciel et la terre Sont remplis de ta gloire ;

Glorifions le Dieu trois fois Saint ; Hosanna au plus haut des cieux !

 

  1. Béni celui qui vient, Dans le nom du Seigneur,

Glorifions le Dieu trois fois Saint ; Hosanna au plus haut des cieux !

 

Le célébrant parcourt toute l’église pour l’aspersion avec un servant

Retour du célébrant à l’entrée de l’église pour la lecture

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (11, 1-10)

 

Célébrant : Et maintenant, avançons, comme les foules de Jérusalem heureuses d’acclamer le Messie.

 

Procession de tous les ministres vers l’autel.

 

Chant d’entrée : Gloire à Toi, Sauveur des hommes H27

 

R/ Gloire à toi, sauveur des hommes,

notre chef et notre roi !

Gloire à toi pour ton royaume

Qu’il advienne ; Hosanna !

 

1 – Vous êtes notre roi, noble descendant de David.

Vous venez, roi béni, nous sauver au nom du Seigneur

 

2 – Les anges dans les cieux se rassemblent pour vous chanter.

L’homme et tout l’univers s’unissent pur vous acclamer

 

 

 

Messe de la Passion

 

Prière d’Ouverture :

Dieu éternel et tout-puissant, pour montrer au genre humain quel abaissement il doit imiter, tu as voulu que notre Sauveur, dans un corps semblable au nôtre, subisse la mort de la croix : accorde-nous cette grâce de retenir les enseignements de sa passion et d’avoir part à sa résurrection. Lui qui est vivant avec toi et le Saint-Esprit maintenant et pour les siècles des siècles. — Amen.

 

1ère lecture

Lecture du livre d’Isaïe (50, 4-7)

 

Psaume 21

R/ Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné?

 

 

2ème lecture 

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Philippiens (2, 6-11)

 

Acclamation de l’Evangile :

 

Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus! Pour nous, le Christ est devenu obéissant, jusqu’à la mort, et la mort de la croix. C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom. Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus!

 

Les lecteurs se positionnent pour la lecture de la Passion

La lecture de la Passion se fait sans salutation au début  

ni acclamation à la fin.

 

Avant la lecture, demander à l’assemblée de préparer le chant « Au cœur de nos détresses »  page 345

 

Saint Marc (Mc 14, 1 – 15, 47) « La Passion de notre Seigneur Jésus Christ » 

Chant  Au cœur de nos détresses

 

1 – Au cœur de nos détresses,

Aux cris de nos douleurs,

C’est toi qui souffres sur nos croix

Et nous passons sans te voir.

C’est toi qui souffres sur nos croix

Et nous passons sans te voir.

 

Chant  Au cœur de nos détresses

 

3 – Aux pas de nos déroutes,

Aux larmes du remords,

C’est toi qui pleures sur nos croix

Et nous passons sans te voir.

C’est toi qui pleures sur nos croix

Et nous passons sans te voir.

 

Dernière pause à la fin de la lecture de la Passion

 

Chant Au cœur de nos détresses

 

4 – Aux nuits de solitude,

Aux soirs de l’abandon,

C’est toi qui meurs sur nos croix

Et nous passons sans te voir.

C’est toi qui meurs sur nos croix

Et nous passons sans te voir.

 

 

Homélie

 

 

 

Profession de foi des Apôtres

 

 

Prière Universelle

 

Ref : Seigneur, rassemble-nous dans la paix de ton amour

 

Le célébrant

En ce dimanche, les rameaux à la main, nous Te prions Seigneur pour tous les membres de notre société humaine :

 

-Continuons de prier, en ces jours, avec le Pape François pour ceux qui risquent leur vie au service de l’Évangile dans différentes parties du monde, qu’ils fécondent l’Église de leur courage et de leur élan missionnaire. Seigneur, nous t’en prions. R/

 

– « Hosanna, béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! » La louange a rapidement cédé place à la condamnation. Que l’esprit de discernement soit enseigné au sein des familles, ainsi qu’au cœur des communautés paroissiales ! Seigneur, nous t’en prions. R/

– « Je n’ai pas caché ma face devant les outrages, je sais que je ne serai pas confondu » Nous te confions Dieu particulièrement le conflit entre l’Ukraine et la Russie, mais fais que la paix advienne dans tous les pays actuellement en guerre dans ce monde ! Dieu, guide les pas de ceux qui luttent contre l’injustice et la torture ! Seigneur, nous t’en prions. R/

 

– « Mais toi, Seigneur, ne sois pas loin : ô ma force, viens vite à mon aide»  Le cri désespéré du psalmiste nous fait te prier  Dieu pour les mourants, les marginaux… Qu’ils puissent recevoir des soutiens concrets et remplis de charité de la part de la société, ainsi que de leur plus proche entourage ! Seigneur, nous t’en prions. R/

 

– « Il s’est abaissé…  c’est pourquoi Dieu l’a exalté…  » Nous te confions Dieu tous les  baptisés : qu’ils deviennent humbles et petits comme ton Fils, le Christ, au service du développement intégral de tout être humain et de la quête du bien commun. Seigneur, nous t’en prions. R/

 

– «  Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! »  Quelle grâce que toi, Dieu, tu nous donnes chaque année des catéchumènes au sein de nos communautés paroissiales ! Que ces catéchumènes apportent de la joie à leurs frères, leurs sœurs de faire partie de la grande famille, qui s’appelle l’Eglise. Seigneur, nous t’en prions. R/

 

Le célébrant :

Dieu le Père tout puissant, reçois toutes nos prières venant de l’Esprit Saint, en ce dimanche. Insuffle dans nos cœurs la joie de célébrer la Semaine Sainte de ton Fils, Jésus-Christ. Amen.

 

.

 

Prière sur les offrandes

Souviens-toi, Seigneur, de la passion de ton Fils, ne tarde pas à nous réconcilier avec toi : il est vrai que nous n’avons pas mérité ton pardon, mais nous comptons sur ta miséricorde et sur la grâce du sacrifice de Jésus. Lui qui règne… — Amen.

 

 

Prière eucharistique

(Préface des Rameaux)

Vraiment, il est juste et bon de te rendre gloire, de t’offrir notre action de grâce, toujours et en tout lieu, à toi, Père très saint, Dieu éternel et tout-puissant, par le Christ, notre Seigneur. Alors qu’il était innocent il a voulu souffrir pour les coupables, et sans avoir commis le mal il s’est laissé juger comme un criminel; en mourant, il détruit notre péché ; en ressuscitant, il nous fait vivre et nous sanctifie. C’est par lui que la terre et le ciel, le peuple de Dieu avec tous les anges, ne cessent de t’acclamer en chantant : Saint! Saint! Saint…

 

(Petite Messe) – page 9 N°2

 

Hosanna, Hosanna,

Hosanna au plus haut des cieux !

Saint ! Saint ! Saint le Seigneur,

Dieu de l’univers !

 

Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire ! R/

Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! R/

 

Anamnèse : (Petite Messe) – page 9 N°2

 

Gloire à toi qui étais mort. Gloire à toi qui es vivant.

Notre Seigneur et notre Dieu, viens, Seigneur Jésus !

 

Notre Père : Proclamé

 

Geste de paix

Le geste de paix ne consiste pas en une poignée de mains, comme si on disait « bonjour ». Vous êtes plutôt invités à enserrer la main du voisin ou encore à lui tendre les deux mains. La paix partagée n’est pas la nôtre, c’est celle que nous offre le Christ et qu’il nous invite à accueillir et à répandre autour de nous.

 

 

 

Agnus Dei (Petite Messe) – page 9 N°2

 

  1. Agneau de Dieu, tu as ouvert le livre,
    tu es venu sécher nos larmes, tu donnes sens à notre vie.

 

Agneau de Dieu qui enlèves le péché du monde,
prends pitié de nous.

 

  1. Agneau de Dieu, tu rassembles les peuples,

comme les grains sur les collines viennent se fondre au même pain!  Agneau …

 

  1. Agneau de Dieu, tu nous as rendus libres

et tu nous as donné la vie pour mieux nous dire ton amour.

 

Agneau de Dieu qui enlèves le péché du monde,
donne-nous la paix !

 

Communion  Musique méditative et ensuite

Mon Père, mon Père, je m’abandonne à Toi

 

  1. Mon Père, mon Père je m’abandonne à Toi. Fais de moi ce qu’il te plaira. Quoi que tu fasses, je te remercie, je suis prêt à tout, j’accepte tout.

R.Car tu es mon Père, je m’abandonne à toi,

Car tu es mon Père, je me confie en toi.

 

  1. Mon Père, mon Père, en toi je me confie, En tes mains, je mets mon esprit.Je te le donne, le coeur plein d’amour. Je n’ai qu’un désir t’appartenir.

 

 

Prière après la communion

Tu nous as fortifiés, Seigneur, dans cette communion à tes saints mystères et nous te supplions encore : toi qui nous as donné, dans la mort de ton Fils, l’espérance des biens auxquels nous croyons, donne-nous, dans sa résurrection glorieuse, de parvenir au Royaume que nous attendons. Par Jésus…— Amen.

 

 

 

Annonces

Ajouter : Rappelons-nous  que les rameaux conservés dans nos maisons rappellent la victoire du Christ sur la mort et le péché.

 

Bénédiction solennelle

 

Dieu votre Père, le Père de toute miséricorde, vous a donné dans la passion de son Fils la plus belle preuve de son amour : qu’il vous aide maintenant à découvrir à son service et à celui de vos frères, jusqu’où va le don de sa grâce. — Amen.

 

Il vous a donné de vivre en Jésus qui a subi la mort pour vous sauver d’une mort éternelle : qu’il vous fasse don de sa vie. — Amen

 

Après l’avoir suivi dans les épreuves, puissiez-vous entrer avec lui dans sa gloire de ressuscité. — Amen.

 

Et que Dieu tout-puissant vous bénisse, le Père, le Fils et le Saint- Esprit. — Amen.

 

Envoi

 

Que ces rameaux que nous avons pris pour acclamer la croix du Christ soient désormais dans vos mains le signe de la victoire de la vie sur la mort et le péché. En suivant résolument le chemin du Serviteur, allez dans la paix du Christ ! — Nous rendons grâce à Dieu

 

Chant d’envoi

 

A Toi puissance et gloire

 

R.A Toi puissance et gloire,

A Toi honneur et force,

A Toi la majesté, ô Dieu à jamais !

 

  1. Toi l’agneau immolé(bis)

Tu t’es livré pour nous(bis)

Tu as versé ton sang(bis)

Pour nous sauver.

 

  1. Et Dieu t’a exalté(bis)

Il t’a donné le nom(bis)

Au-dessus de tout nom(bis)

Jésus vainqueur.

 

  1. Sur la terre et aux cieux(bis)

Tout genou fléchira(bis)

Toute langue dira(bis)

Tu es Seigneur !