Vendredi Saint – AnnĂ©e C

Date :
Vendredi 18 avril 2025
Venue :
EGLISE SAINT GERMAIN
Time :
15H00

Vendredi 18 avril 2025 – 15H00
Célébration de la Passion du SEIGNEUR

Évangile de JĂ©sus-Christ selon saint Jean (Jn 18,1-19,42)

La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Jean

L. En ce temps-là, aprÚs le repas, Jésus sortit avec ses disciples et traversa le torrent du Cédron ;
il y avait lĂ  un jardin, dans lequel il entra avec ses disciples.
Judas, qui le livrait, connaissait l’endroit, lui aussi, car JĂ©sus et ses disciples s’y Ă©taient souvent rĂ©unis.
Judas, avec un dĂ©tachement de soldats ainsi que des gardes envoyĂ©s par les grands prĂȘtres et les pharisiens, arrive Ă  cet endroit.
Ils avaient des lanternes, des torches et des armes. Alors JĂ©sus, sachant tout ce qui allait lui arriver, s’avança et leur dit :
✠ « Qui cherchez-vous ? »
L. Ils lui répondirent :
F. « Jésus le Nazaréen. »
L. Il leur dit :
✠ « C’est moi, je le suis. »
L. Judas, qui le livrait, se tenait avec eux. Quand JĂ©sus leur rĂ©pondit : « C’est moi, je le suis », ils reculĂšrent, et ils tombĂšrent Ă  terre.
Il leur demanda de nouveau :
✠ « Qui cherchez-vous ? »
L. Ils dirent :
F. « Jésus le Nazaréen. »
L. Jésus répondit :
✠ « Je vous l’ai dit : c’est moi, je le suis. Si c’est bien moi que vous cherchez, ceux-lĂ , laissez-les partir. »
L. Ainsi s’accomplissait la parole qu’il avait dite : « Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as donnĂ©s. » Or Simon-Pierre avait une Ă©pĂ©e ;
il la tira, frappa le serviteur du grand prĂȘtre et lui coupa l’oreille droite.
Le nom de ce serviteur était Malcus. Jésus dit à Pierre :
✠ « Remets ton Ă©pĂ©e au fourreau. La coupe que m’a donnĂ©e le PĂšre, vais-je refuser de la boire ? »
L. Alors la troupe, le commandant et les gardes juifs se saisirent de Jésus et le ligotÚrent.
Ils l’emmenĂšrent d’abord chez Hanne, beau-pĂšre de CaĂŻphe, qui Ă©tait grand prĂȘtre cette annĂ©e-lĂ .
CaĂŻphe Ă©tait celui qui avait donnĂ© aux Juifs ce conseil : « Il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple. »
Or Simon-Pierre, ainsi qu’un autre disciple, suivait JĂ©sus.
Comme ce disciple Ă©tait connu du grand prĂȘtre, il entra avec JĂ©sus dans le palais du grand prĂȘtre.
Pierre se tenait prĂšs de la porte, dehors.
Alors l’autre disciple – celui qui Ă©tait connu du grand prĂȘtre – sortit,
dit un mot Ă  la servante qui gardait la porte, et fit entrer Pierre.
Cette jeune servante dit alors Ă  Pierre :
A. « N’es-tu pas, toi aussi, l’un des disciples de cet homme ? »
L. Il répondit : D. « Non, je ne le suis pas ! »
L. Les serviteurs et les gardes se tenaient lĂ  ;
comme il faisait froid, ils avaient fait un feu de braise pour se réchauffer.
Pierre était avec eux, en train de se chauffer.
Le grand prĂȘtre interrogea JĂ©sus sur ses disciples et sur son enseignement.
Jésus lui répondit :
✠ « Moi, j’ai parlĂ© au monde ouvertement. J’ai toujours enseignĂ© Ă  la synagogue et dans le Temple,
lĂ  oĂč tous les Juifs se rĂ©unissent, et je n’ai jamais parlĂ© en cachette.
Pourquoi m’interroges-tu ? Ce que je leur ai dit, demande-le à ceux qui m’ont entendu.
Eux savent ce que j’ai dit. »
L. À ces mots, un des gardes, qui Ă©tait Ă  cĂŽtĂ© de JĂ©sus, lui donna une gifle en disant :
A. « C’est ainsi que tu rĂ©ponds au grand prĂȘtre ! »
L. Jésus lui répliqua :
✠ « Si j’ai mal parlĂ©, montre ce que j’ai dit de mal. Mais si j’ai bien parlĂ©, pourquoi me frappes-tu ? »
L. Hanne l’envoya, toujours ligotĂ©, au grand prĂȘtre CaĂŻphe.
Simon-Pierre était donc en train de se chauffer. On lui dit :
A. « N’es-tu pas, toi aussi, l’un de ses disciples ? »
L. Pierre le nia et dit : D. « Non, je ne le suis pas ! »
L. Un des serviteurs du grand prĂȘtre, parent de celui Ă  qui Pierre avait coupĂ© l’oreille, insista :
A. « Est-ce que moi, je ne t’ai pas vu dans le jardin avec lui ? »
L. Encore une fois, Pierre le nia. Et aussitĂŽt un coq chanta.
Alors on emmÚne Jésus de chez Caïphe au Prétoire.
C’était le matin. Ceux qui l’avaient amenĂ© n’entrĂšrent pas dans le PrĂ©toire, pour Ă©viter une souillure et pouvoir manger l’agneau pascal.
Pilate sortit donc Ă  leur rencontre et demanda :
A. « Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? »
L. Ils lui répondirent :
F. « S’il n’était pas un malfaiteur, nous ne t’aurions pas livrĂ© cet homme. »
L. Pilate leur dit :
A. « Prenez-le vous-mĂȘmes et jugez-le suivant votre loi. »
L. Les Juifs lui dirent :
F. « Nous n’avons pas le droit de mettre quelqu’un Ă  mort. »
L. Ainsi s’accomplissait la parole que JĂ©sus avait dite pour signifier de quel genre de mort il allait mourir. Alors Pilate rentra dans le PrĂ©toire ;
il appela Jésus et lui dit :
A. « Es-tu le roi des Juifs ? »
L. Jésus lui demanda :
✠ « Dis-tu cela de toi-mĂȘme, Ou bien d’autres te l’ont dit Ă  mon sujet ? »
L. Pilate répondit :
A. « Est-ce que je suis juif, moi ? Ta nation et les grands prĂȘtres t’ont livrĂ© Ă  moi : qu’as-tu donc fait ? »
L. Jésus déclara :
✠ « Ma royautĂ© n’est pas de ce monde ;
si ma royautĂ© Ă©tait de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livrĂ© aux Juifs. En fait, ma royautĂ© n’est pas d’ici. »
L. Pilate lui dit :
A. « Alors, tu es roi ? »
L. Jésus répondit :
✠ « C’est toi-mĂȘme qui dis que je suis roi.
Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. »
L. Pilate lui dit :
A. « Qu’est-ce que la vĂ©ritĂ© ? »
L. Ayant dit cela, il sortit de nouveau à la rencontre des Juifs, et il leur déclara :
A. « Moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation.
Mais, chez vous, c’est la coutume que je vous relĂąche quelqu’un pour la PĂąque : voulez-vous donc que je vous relĂąche le roi des Juifs ? »
L. Alors ils répliquÚrent en criant :
F. « Pas lui ! Mais Barabbas ! »
L. Or ce Barabbas était un bandit.
Alors Pilate fit saisir JĂ©sus pour qu’il soit flagellĂ©. Les soldats tressĂšrent avec des Ă©pines une couronne qu’ils lui posĂšrent sur la tĂȘte ;
puis ils le revĂȘtirent d’un manteau pourpre. Ils s’avançaient vers lui et ils disaient :
F. « Salut à toi, roi des Juifs ! »
L. Et ils le giflaient.
Pilate, de nouveau, sortit dehors et leur dit :
A. « Voyez, je vous l’amĂšne dehors pour que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. »
L. JĂ©sus donc sortit dehors, portant la couronne d’épines et le manteau pourpre. Et Pilate leur dĂ©clara :
A. « Voici l’homme. »
L. Quand ils le virent, les grands prĂȘtres et les gardes se mirent Ă  crier :
F. « Crucifie-le ! Crucifie-le ! »
L. Pilate leur dit :
A. « Prenez-le vous-mĂȘmes, et crucifiez-le ;
moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. »
L. Ils lui répondirent :
F. « Nous avons une Loi, et suivant la Loi il doit mourir, parce qu’il s’est fait Fils de Dieu. »
L. Quand Pilate entendit ces paroles, il redoubla de crainte. Il rentra dans le Prétoire, et dit à Jésus :
A. « D’oĂč es-tu ? »
L. Jésus ne lui fit aucune réponse. Pilate lui dit alors :
A. « Tu refuses de me parler, Ă  moi ? Ne sais-tu pas que j’ai pouvoir de te relĂącher, et pouvoir de te crucifier ? »
L. Jésus répondit :
✠ « Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi si tu ne l’avais reçu d’en haut ;
c’est pourquoi celui qui m’a livrĂ© Ă  toi porte un pĂ©chĂ© plus grand. »
L. DĂšs lors, Pilate cherchait Ă  le relĂącher ;
mais des Juifs se mirent Ă  crier :
F. « Si tu le relĂąches, tu n’es pas un ami de l’empereur. Quiconque se fait roi s’oppose Ă  l’empereur. »
L. En entendant ces paroles, Pilate amena Jésus au-dehors ;
il le fit asseoir sur une estrade au lieu dit le Dallage – en hĂ©breu : Gabbatha.
C’était le jour de la PrĂ©paration de la PĂąque, vers la sixiĂšme heure, environ midi. Pilate dit aux Juifs :
A. « Voici votre roi. »
L. Alors ils criĂšrent :
F. « À mort ! À mort ! Crucifie-le ! »
L. Pilate leur dit :
A. « Vais-je crucifier votre roi ? »
L. Les grands prĂȘtres rĂ©pondirent :
F. « Nous n’avons pas d’autre roi que l’empereur. »
L. Alors, il leur livra JĂ©sus pour qu’il soit crucifiĂ©.
Ils se saisirent de JĂ©sus. Et lui-mĂȘme, portant sa croix, sortit en direction du lieu dit Le CrĂąne (ou Calvaire), qui se dit en hĂ©breu Golgotha.
C’est lĂ  qu’ils le crucifiĂšrent, et deux autres avec lui, un de chaque cĂŽtĂ©, et JĂ©sus au milieu.
Pilate avait rĂ©digĂ© un Ă©criteau qu’il fit placer sur la croix ;
il était écrit : « Jésus le Nazaréen, roi des Juifs ».
Beaucoup de Juifs lurent cet Ă©criteau, parce que l’endroit oĂč l’on avait crucifiĂ© JĂ©sus Ă©tait proche de la ville, et que c’était Ă©crit en hĂ©breu, en latin et en grec.
Alors les grands prĂȘtres des Juifs dirent Ă  Pilate :
F. « N’écris pas : “Roi des Juifs” ;
mais : “Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs.” »
L. Pilate répondit :
A. « Ce que j’ai Ă©crit, je l’ai Ă©crit. »
L. Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ;
ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique ;
c’était une tunique sans couture, tissĂ©e tout d’une piĂšce de haut en bas. Alors ils se dirent entre eux :
A. « Ne la dĂ©chirons pas, dĂ©signons par le sort celui qui l’aura. »
L. Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : Ils se sont partagĂ© mes habits ;
ils ont tirĂ© au sort mon vĂȘtement. C’est bien ce que firent les soldats.
Or, prĂšs de la croix de JĂ©sus se tenaient sa mĂšre et la sƓur de sa mĂšre, Marie, femme de ClĂ©ophas, et Marie Madeleine.
JĂ©sus, voyant sa mĂšre, et prĂšs d’elle le disciple qu’il aimait, dit Ă  sa mĂšre :
✠ « Femme, voici ton fils. »
L. Puis il dit au disciple :
✠ « Voici ta mĂšre. »
L. Et Ă  partir de cette heure-lĂ , le disciple la prit chez lui.
AprĂšs cela, sachant que tout, dĂ©sormais, Ă©tait achevĂ© pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, JĂ©sus dit :
✠ « J’ai soif. »
L. Il y avait lĂ  un rĂ©cipient plein d’une boisson vinaigrĂ©e.
On fixa donc une Ă©ponge remplie de ce vinaigre Ă  une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche.
Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit :
✠ « Tout est accompli. »
L. Puis, inclinant la tĂȘte, il remit l’esprit.
(Ici on flĂ©chit le genou, et on s’arrĂȘte un instant.)
Comme c’était le jour de la PrĂ©paration (c’est-Ă -dire le vendredi),
il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat Ă©tait le grand jour de la PĂąque.
Aussi les Juifs demandĂšrent Ă  Pilate qu’on enlĂšve les corps aprĂšs leur avoir brisĂ© les jambes.
Les soldats allĂšrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifiĂ© avec JĂ©sus.
Quand ils arrivĂšrent Ă  JĂ©sus, voyant qu’il Ă©tait dĂ©jĂ  mort, ils ne lui brisĂšrent pas les jambes,
mais un des soldats avec sa lance lui perça le cÎté ;
et aussitĂŽt, il en sortit du sang et de l’eau. Celui qui a vu rend tĂ©moignage, et son tĂ©moignage est vĂ©ridique ;
et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez.
Cela, en effet, arriva pour que s’accomplisse l’Écriture : Aucun de ses os ne sera brisĂ©.
Un autre passage de l’Écriture dit encore : Ils lĂšveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercĂ©.
AprĂšs cela, Joseph d’Arimathie, qui Ă©tait disciple de JĂ©sus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda Ă  Pilate de pouvoir enlever le corps de JĂ©sus.
Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de JĂ©sus. NicodĂšme – celui qui, au dĂ©but, Ă©tait venu trouver JĂ©sus pendant la nuit – vint lui aussi ;
il apportait un mĂ©lange de myrrhe et d’aloĂšs pesant environ cent livres.
Ils prirent donc le corps de JĂ©sus, qu’ils liĂšrent de linges, en employant les aromates selon la coutume juive d’ensevelir les morts.
À l’endroit oĂč JĂ©sus avait Ă©tĂ© crucifiĂ©, il y avait un jardin et, dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore dĂ©posĂ© personne.
À cause de la PrĂ©paration de la PĂąque juive, et comme ce tombeau Ă©tait proche, c’est lĂ  qu’ils dĂ©posĂšrent JĂ©sus.

Déroulé de la messe

 

INTRODUCTION

Célébrant :

FrĂšres et sƓurs, nous voici aujourd’hui au pied de la croix du Christ.  Regardons le crucifiĂ© et laissons-nous regarder par lui : « Celui qui veut ĂȘtre mon disciple, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive ! ».

En Ă©coutant la lecture de la passion, nous laisserons l’image du crucifiĂ© imprĂ©gner notre esprit et notre cƓur.

Ensuite, nous supplierons Dieu de venir en aide à tous les porteurs de croix du monde et nous nous avancerons pour vénérer la croix du salut. Enfin, nous recevrons en nourriture, pour nos chemins de croix, le Corps de celui qui est mort afin que nous ayons la vie.

Silence

 

PROCESSION DES CÉLÉBRANTS 

Prosternation devant l’Autel

 

Silence

 

PRIERE D’OUVERTURE

Seigneur, tu as tellement aimĂ© le monde, que tu nous as donnĂ© ton Fils, l’unique.  Dans sa faiblesse, il s’est laissĂ© dĂ©pouiller. Dans sa pauvretĂ©, il s’est laissĂ© Ă©craser. Mais c’est ainsi qu’il nous a sauvĂ©s. Comme nous nous sentons pauvres devant tant d’amour ! Nous ne savons que dire « merci ». Car ce qui est faible, voilĂ  notre force.

Nous te prions : que la mort de JĂ©sus nous entraĂźne sur des chemins nouveaux.  Nous voulons mettre nos pas dans ses pas et croire avec Lui Ă  la puissance de l’amour livrĂ©. Il est notre Sauveur et notre Dieu pour les siĂšcles des siĂšcles.  Amen !

 

 

1Úre LECTURE : Is. 52,13-53,12 : Souffrance et victoire du Serviteur de Dieu 

 

CĂ©lĂ©brant : Dans ce passage de ses prophĂ©ties, appelĂ© justement « le chant du Serviteur souffrant », IsaĂŻe parle d’un homme terriblement Ă©prouvĂ© dont le sacrifice devient source de justification pour les pĂ©cheurs, et pour lui-mĂȘme cause de triomphe.

 

PSAUME 30 : Ô Pùre, en tes mains je remets mon esprit

Acclamation

Par la croix du Fils de Dieu, signe levé qui rassemble les nations

 

2ĂšmeLECTURE : He 4, 14-16 ; 5, 7-9 : Le Christ s’est anĂ©anti, prenant la condition de serviteur

Acclamation

 

Par le corps de Jésus-Christ dans nos prisons, innocent et torturé

Sur les terres dĂ©solĂ©es, terres d’exil, sans printemps, sans amandier.

 

 

ÉVANGILE : Jean, 18,1-19,42 : La Passion de JĂ©sus-Christ

(Sans salutation ni Signation)

 

 

Lecteurs :  +J ; L ; D ; F ; A ;

 

Méditation 

 

Silence

 

 

 

 

 

PRIERE UNIVERSELLE

 

CĂ©lĂ©brant : La Croix est le signe de notre salut. Aujourd’hui encore, elle porte les souffrances des hommes et leur redit que l’espĂ©rance est possible. Tournons-nous vers cette Croix pour prier notre Dieu sauveur. 

Refrain : Pas de refrain

  • Pour la sainte Église

Prions, frĂšres et sƓurs bien-aimĂ©s, pour la sainte Église de Dieu : que notre Dieu et Seigneur lui donne la paix, la rassemble dans l’unitĂ© et la garde par toute la terre ; qu’il nous accorde une vie calme et paisible, pour glorifier Dieu le PĂšre tout-puissant.

PriĂšre silencieuse

Oraison :

Dieu Ă©ternel et tout-puissant, dans le Christ, tu as rĂ©vĂ©lĂ© ta gloire Ă  tous les peuples ; protĂšge l’Ɠuvre de ta misĂ©ricorde, afin que ton Église rĂ©pandue par tout l’univers demeure inĂ©branlable dans la foi pour proclamer ton nom. Par le Christ, notre Seigneur. – Amen.

 

 

  • Pour le pape

Prions pour notre saint PĂšre le pape François, choisi par Dieu notre Seigneur dans le collĂšge des Ă©vĂȘques : qu’il le garde sain et sauf au service de son Église pour gouverner le peuple saint de Dieu.

PriÚre silencieuse 

Oraison : 

Dieu Ă©ternel et tout-puissant dont la sagesse organise toutes choses, Ă©coute en ta bontĂ© notre priĂšre : protĂšge avec amour l’évĂȘque de Rome que tu nous as choisi, afin que, sous la conduite de ce pasteur suprĂȘme, le peuple chrĂ©tien que tu gouvernes progresse toujours dans la foi. Par le Christ, notre Seigneur. – Amen. 

  • Pour le clergĂ© et le peuple fidĂšle

Prions pour notre Ă©vĂȘque Dominique, pour tous les Ă©vĂȘques, les prĂȘtres, les diacres de l’Église et pour l’ensemble du peuple des fidĂšles.

PriÚre silencieuse 

Oraison : 

Dieu Ă©ternel et tout-puissant dont l’Esprit sanctifie et gouverne le corps entier de l’Église, exauce les priĂšres que nous t’adressons pour tes ministres : afin que, par le don de ta grĂące, tout ton peuple te serve avec fidĂ©litĂ©. Par le Christ, notre Seigneur. – Amen. 

  • Pour les catĂ©chumĂšnes

Prions pour les (nos) catĂ©chumĂšnes : que Dieu notre Seigneur ouvre leur cƓur Ă  sa parole et les accueille dans sa misĂ©ricorde ; aprĂšs avoir reçu le pardon de tous leurs pĂ©chĂ©s par le bain de la naissance nouvelle, qu’ils soient reconnus comme appartenant au Christ JĂ©sus notre Seigneur.

PriÚre silencieuse 

Oraison : 

Dieu Ă©ternel et tout-puissant, toi qui assures la fĂ©conditĂ© de ton Église en lui donnant toujours de nouveaux enfants, augmente en nos catĂ©chumĂšnes la foi et l’intelligence de la foi : qu’ils renaissent Ă  la source du baptĂȘme et prennent place parmi tes enfants d’adoption. Par le Christ, notre Seigneur. – Amen.

 

 

  • Pour l’unitĂ© des chrĂ©tiens

Prions pour tous nos frĂšres et sƓurs qui croient au Christ et cherchent Ă  faire la vĂ©ritĂ© : que le Seigneur notre Dieu les rassemble et les garde dans son unique Église.

PriÚre silencieuse 

 

Oraison : 

Dieu Ă©ternel et tout-puissant, toi qui rassembles ce qui est dispersĂ© et qui gardes ce que tu as rassemblĂ©, jette un regard de paix sur le troupeau conduit par ton Fils :  accorde Ă  ceux qu’un mĂȘme baptĂȘme a consacrĂ©s d’ĂȘtre unis dans la plĂ©nitude de la foi et de demeurer en communion par le lien de la charitĂ©. Par le Christ, notre Seigneur. – Amen. 

 

  • Pour le peuple juif

Prions pour les juifs Ă  qui le Seigneur notre Dieu a parlĂ© en premier : qu’il leur donne de progresser dans l’amour de son nom et dans la fidĂ©litĂ© Ă  son alliance.

PriÚre silencieuse 

Oraison :

Dieu Ă©ternel et tout-puissant, toi qui as confiĂ© tes promesses Ă  Abraham et Ă  sa descendance, Ă©coute avec bontĂ© les priĂšres de ton Église : donne au peuple que tu as choisi en premier de parvenir Ă  la plĂ©nitude de la rĂ©demption. Par le Christ, notre Seigneur. – Amen. 

  • Pour les autres croyants

Prions pour ceux qui ne croient pas au Christ : demandons qu’à la lumiùre de l’Esprit Saint, ils puissent s’engager, eux aussi, sur le chemin du salut.

PriÚre silencieuse 

Oraison : 

Dieu Ă©ternel et tout-puissant, donne Ă  ceux qui ne reconnaissent pas le Christ de marcher en ta prĂ©sence d’un cƓur sincĂšre, afin de dĂ©couvrir la vĂ©ritĂ© ; et donne nous de progresser sans cesse dans l’amour mutuel, attentifs Ă  percevoir plus pleinement le mystĂšre de ta vie, pour ĂȘtre dans le monde des tĂ©moins plus parfaits de ton amour. Par le Christ, notre Seigneur. – Amen.

 

  • Pour ceux qui ne croient pas en Dieu

Prions pour ceux qui ne connaissent pas Dieu : demandons qu’en recherchant d’un cƓur sincĂšre ce qui est droit ils puissent parvenir jusqu’à Dieu lui-mĂȘme.

PriÚre silencieuse 

Oraison : 

Dieu Ă©ternel et tout-puissant, tu as créé l’ĂȘtre humain pour qu’il te cherche dans un dĂ©sir inlassable et que son cƓur s’apaise en te trouvant ; nous t’en prions, fais que tous, au milieu des difficultĂ©s qui leur font obstacle, discernent les signes de ta tendresse et perçoivent le tĂ©moignage des Ɠuvres bonnes de ceux qui croient en toi, afin d’avoir le bonheur de te reconnaĂźtre, toi, le seul vrai Dieu et notre PĂšre. Par le Christ, notre Seigneur. – Amen. 

  • Pour les responsables des pouvoirs publics

Prions pour les chefs d’État et tous les responsables des affaires publiques : que le Seigneur notre Dieu dirige leur esprit et leur cƓur selon sa volontĂ© pour la paix vĂ©ritable et la libertĂ© de tous.

PriÚre silencieuse 

Oraison : 

Dieu Ă©ternel et tout-puissant, le cƓur humain et les droits des peuples sont dans ta main ; regarde avec bienveillance ceux qui exercent le pouvoir sur nous ; que par ta grĂące s’affermissent partout sur la terre la sĂ©curitĂ© et la paix, la prospĂ©ritĂ© des nations et la libertĂ© religieuse. Par le Christ, notre Seigneur. – Amen. 

  • Pour ceux qui sont dans l’épreuve

FrĂšres et sƓurs bien-aimĂ©s, prions Dieu le PĂšre tout-puissant, pour qu’il purifie le monde de toute erreur, chasse les maladies et repousse la famine, ouvre les prisons et brise les chaĂźnes, protĂšge ceux qui voyagent, ramĂšne chez eux les exilĂ©s, donne la force aux malades, et, aux mourants, accorde le salut.

PriÚre silencieuse 

Oraison : 

Dieu éternel et tout-puissant, consolation des affligés, force de ceux qui peinent, entends les priÚres de ceux qui crient vers toi, quelles que soient leurs souffrances :

que tous aient la joie de trouver dans leurs dĂ©tresses le secours de ta misĂ©ricorde.  Par le Christ, notre Seigneur. – Amen.

  • Pour la paix dans le monde

La violence entre les peuples se rĂ©pand et le bruit des armes se fait de plus en plus fort. Regarde notre monde oĂč la guerre fait rage en bien des endroits. Nous voulons vivre en paix avec toi et entre nous. Repousses l’esprit du mal hors de ce monde, chasses la haine afin que la rĂ©conciliation et la paix deviennent rĂ©alitĂ©.

PriĂšre silencieuse

Oraison :

Dieu Ă©ternel et tout-puissant, Dieu de paix, d’amour et de justice, nous te prions avec confiance et espĂ©rance, exauce nos priĂšres et donne au monde entier la paix dont elle a tant besoin. Par le Christ, notre Seigneur. – Amen.

 

INVITATION A LA VENERATION DE LA CROIX

(En remontant la nef, par trois fois, la croix est prĂ©sentĂ©e par le CĂ©lĂ©brant ou le Diacre Ă  l’assemblĂ©e en disant) : 

 

Le Célébrant :

Te voici, JĂ©sus, notre Seigneur et notre Dieu, les bras grands ouverts, pour annoncer aux habitants de la terre : « Voyez, il y a de la place pour tous dans l’amour de notre PĂšre qui est aux cieux ».

Le Célébrant ou Diacre :  Voici le bois de la croix qui a porté le salut du monde.

RĂ©pons de l’assemblĂ©e : Venez, adorons !

Le Célébrant :

Te voici, ĂŽ Christ, notre Seigneur et notre Dieu, les bras grands ouverts, pour dire aux habitants de la terre : « Venez, suivez-moi ! Rien ne pourra nous arrĂȘter sur le chemin. Car de mes bras en croix, j’Ă©carterai le mal et la mort et je vous conduirai Ă  travers l’Ă©troit passage jusqu’Ă  la vie qui ne finit pas ! ».

Célébrant ou Diacre : Voici le bois de la croix qui a porté le salut du monde.

RĂ©pons de l’assemblĂ©e : Venez, adorons !

Le Célébrant :

Nous voici, Seigneur Jésus, à genoux devant toi, pour adorer ta sainte Croix, pour te regarder et te dire : « Merci à Toi, notre Seigneur et notre Dieu ».

Célébrant ou Diacre : Voici le bois de la croix qui a porté le salut du monde.

RĂ©pons de l’assemblĂ©e : Venez, adorons !

 

 

Pendant la vĂ©nĂ©ration de la Croix l’orgue pourrait accompagner la procession. 

 

VENERATION DE LA CROIX

 

Tous les membres de l’assemblĂ©e sont invitĂ©s Ă  vĂ©nĂ©rer la croix, pendant que la chorale chante :

 

  1. « Au cƓur de nos dĂ©tresses … » 
  2. « Quand JĂ©sus mourait au calvaire
 »  

 

 

LA LITURGIE DE LA COMMUNION

(Célébrant va chercher les hosties consacrées le Jeudi Saint.) 

Le Célébrant : 

Dans la passion de son Christ, Dieu nous montre en quel amour, il nous tient.  Avant de communier à cet amour, redisons-lui :

 

NOTRE PÈRE

Célébrant :

Oui, Seigneur, dĂ©livre-nous de tout mal et donne la paix Ă  notre temps ; par ta misĂ©ricorde, libĂšre-nous du pĂ©chĂ© et rassure-nous devant les Ă©preuves en cette vie oĂč nous espĂ©rons le bonheur que tu promets et l’avĂšnement de JĂ©sus-Christ, notre Sauveur.

Car c’est Ă  toi qu’appartiennent le rĂšgne, la puissance et la gloire pour les siĂšcles.  Amen !

 

 

CHANT DE COMMUNION

 

  1. « C’est toi Seigneur le pain rompu livrĂ© pour notre vie

C’est toi, Seigneur, notre unitĂ©,

Jésus ressuscité »

 

 

PRIERE APRES LA COMMUNION

PĂšre, Fils a pris sur sa croix nos faiblesses. De son cĂŽtĂ© ouvert a jailli pour nous la source de tout pardon. Entretiens en nos cƓurs le feu de ta tendresse. Viens faire en nos vies toutes choses nouvelles par la mort et la rĂ©surrection de JĂ©sus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

RITE DE CONCLUSION

PriĂšre sur le peuple

 

(Le CĂ©lĂ©brant, les mains Ă©tendues sur l’assemblĂ©e) 

 

Que ta bĂ©nĂ©diction, nous t’en prions, Seigneur, descende en abondance sur ton peuple qui a cĂ©lĂ©brĂ© la mort de ton Fils dans l’espĂ©rance de sa propre rĂ©surrection : accorde-lui pardon et rĂ©confort, augmente sa foi, assure son Ă©ternelle rĂ©demption. Par le Christ, notre Seigneur. – Amen

FrĂšres et sƓurs, nous allons nous sĂ©parer en silence, portant en nous la prĂ©sence du CrucifiĂ©, jusqu’Ă  notre rendez-vous de la PĂąque toute proche

 

Tous se retirent en silence. Puis, l’autel est dĂ©pouillĂ©. On y laisse que la Croix.