Vendredi Saint – Année C

Vendredi 18 avril 2025 – 15H00
Célébration de la Passion du SEIGNEUR

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean (Jn 18,1-19,42)

La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Jean

L. En ce temps-là, après le repas, Jésus sortit avec ses disciples et traversa le torrent du Cédron ;
il y avait là un jardin, dans lequel il entra avec ses disciples.
Judas, qui le livrait, connaissait l’endroit, lui aussi, car Jésus et ses disciples s’y étaient souvent réunis.
Judas, avec un détachement de soldats ainsi que des gardes envoyés par les grands prêtres et les pharisiens, arrive à cet endroit.
Ils avaient des lanternes, des torches et des armes. Alors Jésus, sachant tout ce qui allait lui arriver, s’avança et leur dit :
✠ « Qui cherchez-vous ? »
L. Ils lui répondirent :
F. « Jésus le Nazaréen. »
L. Il leur dit :
✠ « C’est moi, je le suis. »
L. Judas, qui le livrait, se tenait avec eux. Quand Jésus leur répondit : « C’est moi, je le suis », ils reculèrent, et ils tombèrent à terre.
Il leur demanda de nouveau :
✠ « Qui cherchez-vous ? »
L. Ils dirent :
F. « Jésus le Nazaréen. »
L. Jésus répondit :
✠ « Je vous l’ai dit : c’est moi, je le suis. Si c’est bien moi que vous cherchez, ceux-là, laissez-les partir. »
L. Ainsi s’accomplissait la parole qu’il avait dite : « Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as donnés. » Or Simon-Pierre avait une épée ;
il la tira, frappa le serviteur du grand prêtre et lui coupa l’oreille droite.
Le nom de ce serviteur était Malcus. Jésus dit à Pierre :
✠ « Remets ton épée au fourreau. La coupe que m’a donnée le Père, vais-je refuser de la boire ? »
L. Alors la troupe, le commandant et les gardes juifs se saisirent de Jésus et le ligotèrent.
Ils l’emmenèrent d’abord chez Hanne, beau-père de Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là.
Caïphe était celui qui avait donné aux Juifs ce conseil : « Il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple. »
Or Simon-Pierre, ainsi qu’un autre disciple, suivait Jésus.
Comme ce disciple était connu du grand prêtre, il entra avec Jésus dans le palais du grand prêtre.
Pierre se tenait près de la porte, dehors.
Alors l’autre disciple – celui qui était connu du grand prêtre – sortit,
dit un mot à la servante qui gardait la porte, et fit entrer Pierre.
Cette jeune servante dit alors à Pierre :
A. « N’es-tu pas, toi aussi, l’un des disciples de cet homme ? »
L. Il répondit : D. « Non, je ne le suis pas ! »
L. Les serviteurs et les gardes se tenaient là ;
comme il faisait froid, ils avaient fait un feu de braise pour se réchauffer.
Pierre était avec eux, en train de se chauffer.
Le grand prêtre interrogea Jésus sur ses disciples et sur son enseignement.
Jésus lui répondit :
✠ « Moi, j’ai parlé au monde ouvertement. J’ai toujours enseigné à la synagogue et dans le Temple,
là où tous les Juifs se réunissent, et je n’ai jamais parlé en cachette.
Pourquoi m’interroges-tu ? Ce que je leur ai dit, demande-le à ceux qui m’ont entendu.
Eux savent ce que j’ai dit. »
L. À ces mots, un des gardes, qui était à côté de Jésus, lui donna une gifle en disant :
A. « C’est ainsi que tu réponds au grand prêtre ! »
L. Jésus lui répliqua :
✠ « Si j’ai mal parlé, montre ce que j’ai dit de mal. Mais si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? »
L. Hanne l’envoya, toujours ligoté, au grand prêtre Caïphe.
Simon-Pierre était donc en train de se chauffer. On lui dit :
A. « N’es-tu pas, toi aussi, l’un de ses disciples ? »
L. Pierre le nia et dit : D. « Non, je ne le suis pas ! »
L. Un des serviteurs du grand prêtre, parent de celui à qui Pierre avait coupé l’oreille, insista :
A. « Est-ce que moi, je ne t’ai pas vu dans le jardin avec lui ? »
L. Encore une fois, Pierre le nia. Et aussitôt un coq chanta.
Alors on emmène Jésus de chez Caïphe au Prétoire.
C’était le matin. Ceux qui l’avaient amené n’entrèrent pas dans le Prétoire, pour éviter une souillure et pouvoir manger l’agneau pascal.
Pilate sortit donc à leur rencontre et demanda :
A. « Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? »
L. Ils lui répondirent :
F. « S’il n’était pas un malfaiteur, nous ne t’aurions pas livré cet homme. »
L. Pilate leur dit :
A. « Prenez-le vous-mêmes et jugez-le suivant votre loi. »
L. Les Juifs lui dirent :
F. « Nous n’avons pas le droit de mettre quelqu’un à mort. »
L. Ainsi s’accomplissait la parole que Jésus avait dite pour signifier de quel genre de mort il allait mourir. Alors Pilate rentra dans le Prétoire ;
il appela Jésus et lui dit :
A. « Es-tu le roi des Juifs ? »
L. Jésus lui demanda :
✠ « Dis-tu cela de toi-même, Ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? »
L. Pilate répondit :
A. « Est-ce que je suis juif, moi ? Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi : qu’as-tu donc fait ? »
L. Jésus déclara :
✠ « Ma royauté n’est pas de ce monde ;
si ma royauté était de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. En fait, ma royauté n’est pas d’ici. »
L. Pilate lui dit :
A. « Alors, tu es roi ? »
L. Jésus répondit :
✠ « C’est toi-même qui dis que je suis roi.
Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. »
L. Pilate lui dit :
A. « Qu’est-ce que la vérité ? »
L. Ayant dit cela, il sortit de nouveau à la rencontre des Juifs, et il leur déclara :
A. « Moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation.
Mais, chez vous, c’est la coutume que je vous relâche quelqu’un pour la Pâque : voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Juifs ? »
L. Alors ils répliquèrent en criant :
F. « Pas lui ! Mais Barabbas ! »
L. Or ce Barabbas était un bandit.
Alors Pilate fit saisir Jésus pour qu’il soit flagellé. Les soldats tressèrent avec des épines une couronne qu’ils lui posèrent sur la tête ;
puis ils le revêtirent d’un manteau pourpre. Ils s’avançaient vers lui et ils disaient :
F. « Salut à toi, roi des Juifs ! »
L. Et ils le giflaient.
Pilate, de nouveau, sortit dehors et leur dit :
A. « Voyez, je vous l’amène dehors pour que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. »
L. Jésus donc sortit dehors, portant la couronne d’épines et le manteau pourpre. Et Pilate leur déclara :
A. « Voici l’homme. »
L. Quand ils le virent, les grands prêtres et les gardes se mirent à crier :
F. « Crucifie-le ! Crucifie-le ! »
L. Pilate leur dit :
A. « Prenez-le vous-mêmes, et crucifiez-le ;
moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. »
L. Ils lui répondirent :
F. « Nous avons une Loi, et suivant la Loi il doit mourir, parce qu’il s’est fait Fils de Dieu. »
L. Quand Pilate entendit ces paroles, il redoubla de crainte. Il rentra dans le Prétoire, et dit à Jésus :
A. « D’où es-tu ? »
L. Jésus ne lui fit aucune réponse. Pilate lui dit alors :
A. « Tu refuses de me parler, à moi ? Ne sais-tu pas que j’ai pouvoir de te relâcher, et pouvoir de te crucifier ? »
L. Jésus répondit :
✠ « Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi si tu ne l’avais reçu d’en haut ;
c’est pourquoi celui qui m’a livré à toi porte un péché plus grand. »
L. Dès lors, Pilate cherchait à le relâcher ;
mais des Juifs se mirent à crier :
F. « Si tu le relâches, tu n’es pas un ami de l’empereur. Quiconque se fait roi s’oppose à l’empereur. »
L. En entendant ces paroles, Pilate amena Jésus au-dehors ;
il le fit asseoir sur une estrade au lieu dit le Dallage – en hébreu : Gabbatha.
C’était le jour de la Préparation de la Pâque, vers la sixième heure, environ midi. Pilate dit aux Juifs :
A. « Voici votre roi. »
L. Alors ils crièrent :
F. « À mort ! À mort ! Crucifie-le ! »
L. Pilate leur dit :
A. « Vais-je crucifier votre roi ? »
L. Les grands prêtres répondirent :
F. « Nous n’avons pas d’autre roi que l’empereur. »
L. Alors, il leur livra Jésus pour qu’il soit crucifié.
Ils se saisirent de Jésus. Et lui-même, portant sa croix, sortit en direction du lieu dit Le Crâne (ou Calvaire), qui se dit en hébreu Golgotha.
C’est là qu’ils le crucifièrent, et deux autres avec lui, un de chaque côté, et Jésus au milieu.
Pilate avait rédigé un écriteau qu’il fit placer sur la croix ;
il était écrit : « Jésus le Nazaréen, roi des Juifs ».
Beaucoup de Juifs lurent cet écriteau, parce que l’endroit où l’on avait crucifié Jésus était proche de la ville, et que c’était écrit en hébreu, en latin et en grec.
Alors les grands prêtres des Juifs dirent à Pilate :
F. « N’écris pas : “Roi des Juifs” ;
mais : “Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs.” »
L. Pilate répondit :
A. « Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit. »
L. Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ;
ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique ;
c’était une tunique sans couture, tissée tout d’une pièce de haut en bas. Alors ils se dirent entre eux :
A. « Ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura. »
L. Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : Ils se sont partagé mes habits ;
ils ont tiré au sort mon vêtement. C’est bien ce que firent les soldats.
Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine.
Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère :
✠ « Femme, voici ton fils. »
L. Puis il dit au disciple :
✠ « Voici ta mère. »
L. Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit :
✠ « J’ai soif. »
L. Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée.
On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche.
Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit :
✠ « Tout est accompli. »
L. Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.
(Ici on fléchit le genou, et on s’arrête un instant.)
Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi),
il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque.
Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes.
Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus.
Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes,
mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ;
et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau. Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est véridique ;
et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez.
Cela, en effet, arriva pour que s’accomplisse l’Écriture : Aucun de ses os ne sera brisé.
Un autre passage de l’Écriture dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé.
Après cela, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus.
Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus. Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant la nuit – vint lui aussi ;
il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès pesant environ cent livres.
Ils prirent donc le corps de Jésus, qu’ils lièrent de linges, en employant les aromates selon la coutume juive d’ensevelir les morts.
À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin et, dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore déposé personne.
À cause de la Préparation de la Pâque juive, et comme ce tombeau était proche, c’est là qu’ils déposèrent Jésus.

Déroulé de la messe

INTRODUCTION

Célébrant :

Frères et sœurs, nous voici aujourd’hui au pied de la croix du Christ.  Regardons le crucifié et laissons-nous regarder par lui : « Celui qui veut être mon disciple, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive ! ». 

En écoutant la lecture de la passion, nous laisserons l’image du crucifié imprégner notre esprit et notre cœur. 

Ensuite, nous supplierons Dieu de venir en aide à tous les porteurs de croix du monde et nous nous avancerons pour vénérer la croix du salut. Enfin, nous recevrons en nourriture, pour nos chemins de croix, le Corps de celui qui est mort afin que nous ayons la vie. 

Silence

PROCESSION DES CÉLÉBRANTS 

Prosternation devant l’Autel 

Silence 

PRIERE D’OUVERTURE

Seigneur, tu as tellement aimé le monde, que tu nous as donné ton Fils, l’unique.  Dans sa faiblesse, il s’est laissé dépouiller. Dans sa pauvreté, il s’est laissé écraser. Mais c’est ainsi qu’il nous a sauvés. Comme nous nous sentons pauvres devant tant d’amour ! Nous ne savons que dire « merci ». Car ce qui est faible, voilà notre force. 

Nous te prions : que la mort de Jésus nous entraîne sur des chemins nouveaux.  Nous voulons mettre nos pas dans ses pas et croire avec Lui à la puissance de l’amour livré. Il est notre Sauveur et notre Dieu pour les siècles des siècles.  Amen ! 

1ère LECTURE : Is. 52,13-53,12 : Souffrance et victoire du Serviteur de Dieu 

Célébrant : Dans ce passage de ses prophéties, appelé justement « le chant du Serviteur souffrant », Isaïe parle d’un homme terriblement éprouvé dont le sacrifice devient source de justification pour les pécheurs, et pour lui-même cause de triomphe.  

PSAUME 30 : Ô Père, en tes mains je remets mon esprit

Acclamation

Par la croix du Fils de Dieu, signe levé qui rassemble les nations

2èmeLECTURE : He 4, 14-16 ; 5, 7-9 : Le Christ s’est anéanti, prenant la condition de serviteur

Acclamation

Par le corps de Jésus-Christ dans nos prisons, innocent et torturé

Sur les terres désolées, terres d’exil, sans printemps, sans amandier.

ÉVANGILE : Jean, 18,1-19,42 : La Passion de Jésus-Christ

(Sans salutation ni Signation)

Lecteurs :  +J ; L ; D ; F ; A ;

Méditation 

Silence 

PRIERE UNIVERSELLE

Célébrant : La Croix est le signe de notre salut. Aujourd’hui encore, elle porte les souffrances des hommes et leur redit que l’espérance est possible. Tournons-nous vers cette Croix pour prier notre Dieu sauveur.

Refrain : Pas de refrain 

  • Pour la sainte Église

Prions, frères et sœurs bien-aimés, pour la sainte Église de Dieu : que notre Dieu et Seigneur lui donne la paix, la rassemble dans l’unité et la garde par toute la terre ; qu’il nous accorde une vie calme et paisible, pour glorifier Dieu le Père tout-puissant.

Prière silencieuse

Oraison :

Dieu éternel et tout-puissant, dans le Christ, tu as révélé ta gloire à tous les peuples ; protège l’œuvre de ta miséricorde, afin que ton Église répandue par tout l’univers demeure inébranlable dans la foi pour proclamer ton nom. Par le Christ, notre Seigneur. – Amen.

  • Pour le pape 

Prions pour notre saint Père le pape François, choisi par Dieu notre Seigneur dans le collège des évêques : qu’il le garde sain et sauf au service de son Église pour gouverner le peuple saint de Dieu. 

Prière silencieuse 

Oraison : 

Dieu éternel et tout-puissant dont la sagesse organise toutes choses, écoute en ta bonté notre prière : protège avec amour l’évêque de Rome que tu nous as choisi, afin que, sous la conduite de ce pasteur suprême, le peuple chrétien que tu gouvernes progresse toujours dans la foi. Par le Christ, notre Seigneur. – Amen. 

  • Pour le clergé et le peuple fidèle 

Prions pour notre évêque Dominique, pour tous les évêques, les prêtres, les diacres de l’Église et pour l’ensemble du peuple des fidèles. 

Prière silencieuse 

Oraison : 

Dieu éternel et tout-puissant dont l’Esprit sanctifie et gouverne le corps entier de l’Église, exauce les prières que nous t’adressons pour tes ministres : afin que, par le don de ta grâce, tout ton peuple te serve avec fidélité. Par le Christ, notre Seigneur. – Amen. 

  • Pour les catéchumènes 

Prions pour les (nos) catéchumènes : que Dieu notre Seigneur ouvre leur cœur à sa parole et les accueille dans sa miséricorde ; après avoir reçu le pardon de tous leurs péchés par le bain de la naissance nouvelle, qu’ils soient reconnus comme appartenant au Christ Jésus notre Seigneur. 

Prière silencieuse 

Oraison : 

Dieu éternel et tout-puissant, toi qui assures la fécondité de ton Église en lui donnant toujours de nouveaux enfants, augmente en nos catéchumènes la foi et l’intelligence de la foi : qu’ils renaissent à la source du baptême et prennent place parmi tes enfants d’adoption. Par le Christ, notre Seigneur. – Amen.

  • Pour l’unité des chrétiens 

Prions pour tous nos frères et sœurs qui croient au Christ et cherchent à faire la vérité : que le Seigneur notre Dieu les rassemble et les garde dans son unique Église. 

Prière silencieuse 

Oraison : 

Dieu éternel et tout-puissant, toi qui rassembles ce qui est dispersé et qui gardes ce que tu as rassemblé, jette un regard de paix sur le troupeau conduit par ton Fils :  accorde à ceux qu’un même baptême a consacrés d’être unis dans la plénitude de la foi et de demeurer en communion par le lien de la charité. Par le Christ, notre Seigneur. – Amen. 

  • Pour le peuple juif

Prions pour les juifs à qui le Seigneur notre Dieu a parlé en premier : qu’il leur donne de progresser dans l’amour de son nom et dans la fidélité à son alliance. 

Prière silencieuse 

Oraison : 

Dieu éternel et tout-puissant, toi qui as confié tes promesses à Abraham et à sa descendance, écoute avec bonté les prières de ton Église : donne au peuple que tu as choisi en premier de parvenir à la plénitude de la rédemption. Par le Christ, notre Seigneur. – Amen. 

  • Pour les autres croyants

Prions pour ceux qui ne croient pas au Christ : demandons qu’à la lumière de l’Esprit Saint, ils puissent s’engager, eux aussi, sur le chemin du salut. 

Prière silencieuse 

Oraison : 

Dieu éternel et tout-puissant, donne à ceux qui ne reconnaissent pas le Christ de marcher en ta présence d’un cœur sincère, afin de découvrir la vérité ; et donne nous de progresser sans cesse dans l’amour mutuel, attentifs à percevoir plus pleinement le mystère de ta vie, pour être dans le monde des témoins plus parfaits de ton amour. Par le Christ, notre Seigneur. – Amen.

  • Pour ceux qui ne croient pas en Dieu 

Prions pour ceux qui ne connaissent pas Dieu : demandons qu’en recherchant d’un cœur sincère ce qui est droit ils puissent parvenir jusqu’à Dieu lui-même. 

Prière silencieuse 

Oraison : 

Dieu éternel et tout-puissant, tu as créé l’être humain pour qu’il te cherche dans un désir inlassable et que son cœur s’apaise en te trouvant ; nous t’en prions, fais que tous, au milieu des difficultés qui leur font obstacle, discernent les signes de ta tendresse et perçoivent le témoignage des œuvres bonnes de ceux qui croient en toi, afin d’avoir le bonheur de te reconnaître, toi, le seul vrai Dieu et notre Père. Par le Christ, notre Seigneur. – Amen. 

  • Pour les responsables des pouvoirs publics 

Prions pour les chefs d’État et tous les responsables des affaires publiques : que le Seigneur notre Dieu dirige leur esprit et leur cœur selon sa volonté pour la paix véritable et la liberté de tous. 

Prière silencieuse 

Oraison : 

Dieu éternel et tout-puissant, le cœur humain et les droits des peuples sont dans ta main ; regarde avec bienveillance ceux qui exercent le pouvoir sur nous ; que par ta grâce s’affermissent partout sur la terre la sécurité et la paix, la prospérité des nations et la liberté religieuse. Par le Christ, notre Seigneur. – Amen. 

  • Pour ceux qui sont dans l’épreuve 

Frères et sœurs bien-aimés, prions Dieu le Père tout-puissant, pour qu’il purifie le monde de toute erreur, chasse les maladies et repousse la famine, ouvre les prisons et brise les chaînes, protège ceux qui voyagent, ramène chez eux les exilés, donne la force aux malades, et, aux mourants, accorde le salut. 

Prière silencieuse 

Oraison : 

Dieu éternel et tout-puissant, consolation des affligés, force de ceux qui peinent, entends les prières de ceux qui crient vers toi, quelles que soient leurs souffrances : 

que tous aient la joie de trouver dans leurs détresses le secours de ta miséricorde.  Par le Christ, notre Seigneur. – Amen.

  • Pour la paix dans le monde

La violence entre les peuples se répand et le bruit des armes se fait de plus en plus fort. Regarde notre monde où la guerre fait rage en bien des endroits. Nous voulons vivre en paix avec toi et entre nous. Repousses l’esprit du mal hors de ce monde, chasses la haine afin que la réconciliation et la paix deviennent réalité.

Prière silencieuse

Oraison :

Dieu éternel et tout-puissant, Dieu de paix, d’amour et de justice, nous te prions avec confiance et espérance, exauce nos prières et donne au monde entier la paix dont elle a tant besoin. Par le Christ, notre Seigneur. – Amen.

INVITATION A LA VENERATION DE LA CROIX

(En remontant la nef, par trois fois, la croix est présentée par le Célébrant ou le Diacre à l’assemblée en disant)

Le Célébrant :

Te voici, Jésus, notre Seigneur et notre Dieu, les bras grands ouverts, pour annoncer aux habitants de la terre : « Voyez, il y a de la place pour tous dans l’amour de notre Père qui est aux cieux ». 

Le Célébrant ou Diacre :  Voici le bois de la croix qui a porté le salut du monde.

Répons de l’assemblée : Venez, adorons !

Le Célébrant :

Te voici, ô Christ, notre Seigneur et notre Dieu, les bras grands ouverts, pour dire aux habitants de la terre : « Venez, suivez-moi ! Rien ne pourra nous arrêter sur le chemin. Car de mes bras en croix, j’écarterai le mal et la mort et je vous conduirai à travers l’étroit passage jusqu’à la vie qui ne finit pas ! ». 

Célébrant ou Diacre : Voici le bois de la croix qui a porté le salut du monde.

Répons de l’assemblée : Venez, adorons !

Le Célébrant :

Nous voici, Seigneur Jésus, à genoux devant toi, pour adorer ta sainte Croix, pour te regarder et te dire : « Merci à Toi, notre Seigneur et notre Dieu ».

Célébrant ou Diacre : Voici le bois de la croix qui a porté le salut du monde.

Répons de l’assemblée : Venez, adorons !

Pendant la vénération de la Croix l’orgue pourrait accompagner la procession. 

VENERATION DE LA CROIX

Tous les membres de l’assemblée sont invités à vénérer la croix, pendant que la chorale chante :

  1. « Au cœur de nos détresses … » 
  2. « Quand Jésus mourait au calvaire… »  

LA LITURGIE DE LA COMMUNION

(Célébrant va chercher les hosties consacrées le Jeudi Saint.) 

Le Célébrant : 

Dans la passion de son Christ, Dieu nous montre en quel amour, il nous tient.  Avant de communier à cet amour, redisons-lui :  

NOTRE PÈRE

Célébrant :

Oui, Seigneur, délivre-nous de tout mal et donne la paix à notre temps ; par ta miséricorde, libère-nous du péché et rassure-nous devant les épreuves en cette vie où nous espérons le bonheur que tu promets et l’avènement de Jésus-Christ, notre Sauveur. 

Car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire pour les siècles.  Amen ! 

CHANT DE COMMUNION

  1. « C’est toi Seigneur le pain rompu livré pour notre vie 

C’est toi, Seigneur, notre unité, 

Jésus ressuscité »

PRIERE APRES LA COMMUNION

Père, Fils a pris sur sa croix nos faiblesses. De son côté ouvert a jailli pour nous la source de tout pardon. Entretiens en nos cœurs le feu de ta tendresse. Viens faire en nos vies toutes choses nouvelles par la mort et la résurrection de Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

RITE DE CONCLUSION

Prière sur le peuple

(Le Célébrant, les mains étendues sur l’assemblée) 

Que ta bénédiction, nous t’en prions, Seigneur, descende en abondance sur ton peuple qui a célébré la mort de ton Fils dans l’espérance de sa propre résurrection : accorde-lui pardon et réconfort, augmente sa foi, assure son éternelle rédemption. Par le Christ, notre Seigneur. Amen

Frères et sœurs, nous allons nous séparer en silence, portant en nous la présence du Crucifié, jusqu’à notre rendez-vous de la Pâque toute proche

Tous se retirent en silence. Puis, l’autel est dépouillé. On y laisse que la Croix.